Le blog immatériel.fr n’a pas beaucoup bougé ces derniers mois, mais nous ne sommes pas restés les bras croisés pour autant ! Nous passons le plus clair de notre temps à mettre au point les outils sur lesquels éditeurs et libraires pourront s’appuyer dès qu’ils auront arrêté des stratégies à la hauteur des enjeux du numérique. Nous continuons bien sûr à exploiter notre expérience de l’édition et des réseaux, et à développer notre réseau de partenaires : chaque jour des nouveautés au catalogue, sous toutes les formes souhaitées par les éditeurs, partout où les libraires souhaitent proposer ces nouveaux modes d’accès à leur clients.
Nouveaux éditeurs
Côté édition indépendante, il faut prendre le temps de regarder ce que proposent Rue des promenades, les Guides MAF, les Éditions des îlots de résistance et les Éditions Poonaï. D’emblée, leurs titres sont publiés sans DRM, sans doute pour éviter toute mauvaise surprise à leurs lecteurs et pour ne pas leur couper l’envie d’y revenir.
Nous sommes également heureux d’accueillir les premiers titres de la plate-forme Eden-Livres. Les titres numériques diffusés par Gallimard, les Éditions du Mercure de France, les Éditions de la Table Ronde et POL sont d’ores et déjà disponibles sous forme PDF ou ePub. Nous attendons dans les jours qui viennent les éditeurs diffusés par Flammarion et le groupe La Martinière-Le Seuil. Une intéressante expérience de l’impact du prix Goncourt 2009 sur les ventes numériques : un quart de visites en plus sur notre site le jour G, déjà deux exemplaires vendus en PDF et deux autres au format ePub, malgré les DRM.
Nouveaux points de vente
La librairie indépendante Lekti a été la première à accueillir dans la même base livres électroniques et livres papier, grâce aux services web immatériel.fr. 200 titres édités par Publie.net y sont déjà disponibles, et intégrés au site de la librairie, au même titre que les œuvres accessibles sur papier.
A l’autre bout du spectre nous avons ouvert une boutique sur Alapage, et du même coup sur RueDuCommerce, sa nouvelle maison-mère. De même, notre catalogue sera disponible incessamment sur Abebooks.com, toujours fidèle à notre volonté d’aller là où se trouve le lecteur, au lieu d’attendre vainement qu’il vienne à nous.
Enfin, nous proposons désormais un accès direct à notre backstage aux libraires qui, comme l’Appel Du Livre, souhaitent commander nos produits ponctuellement, sans passer par l’intégration de nos services web.
Une plate-forme toujours plus évoluée
L’interopérabilité est l’une des conditions indispensables de fonctionnement du numérique en réseau. Vous connaissiez peut-être notre système de notes exportables grâce à RSS ; le fameux moteur de recherche de notre liseuse est désormais compatible OpenSearch ce qui signifie qu’un système d’information externe à immatériel·fr peut à présent demander directement à notre moteur de recherche de trouver un livre ou même une page dans notre base de données. Par exemple, l’OPAC d’une bibliothèque peut désormais déléguer au moteur d’immatériel·fr les recherches fines portant sur ses abonnements Publie.net ou Digit Books !
Notre librairie n’est pas en reste et nous permet plus que jamais de mesurer la demande. Avec approximativement 1500 titres payants, nous avons pu en 6 mois à multiplier par deux notre trafic, mais aussi notre chiffre d’affaire. Grâce à notre système de navigation innovant et particulièrement adapté aux usages du Réseau, nous multiplions les points d’accès depuis Google avec environ 350 000 entrées. Il devient du coup difficile de nous rater ! Nous avons ainsi dépassé les 4000 euros de CA par mois uniquement sur la librairie depuis septembre, avec une progression ininterrompue de 5% chaque mois.
Que cela soit dit aux éditeurs et aux libraires qui voudraient nous rejoindre : si on s’en donne les moyens, le numérique, ça se vend. Quant à en vivre, c’est une autre histoire, mais il suffirait sans doute de multiplier par 20 le nombre d’exemplaires vendus pour chaque titre. Nous publierons prochainement un article sur cette question, mais commencer par multiplier par 20 le nombre de libraires prêts à intégrer le numérique à leur catalogue serait certainement un bon début 🙂
julien@immateriel.fr et xavier@immateriel.fr
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